dimanche 25 décembre 2011

Siquijor (encore!) avec la Sistah Sara!

Le 19 décembre, une française est venue perturber ma routine philippine. Sara est arrivée à Manille, en attendant le reste de la fratrie (élargie). Je lui ai donc montré ma vie, ma maison, le peu de mes collocs restant en cette période de vacances (et donc de voyages).
 
Le premier jour, une virée à Greenhills, le marché du fake et un bon gros dodo pour être en forme pour le grand départ.
Où? A Siquijor, où j'étais déjà allé, mais qui était (et restera) mon île de paradis.
Qui? Sara bien sûr, mais aussi Silke et Steffie, deux voisines allemandes de la Unit D, Léni, une française vivant pas très très loin ainsi que deux philippines, Tiffany et Arrie, qui sont... proches de deux amis français. Ca fait beaucoup de filles tout ça, surtout quand on sait qu'il ne devait y avoir que Sara et moi au départ!
Mercredi à l'aube, le chauffeur de Tiffany est donc venu nous chercher à la maison (bah oui on allait quand même pas prendre un taxi!) et nous sommes partis pour Dumaguete, où nous avons pris un bateau pour Siquijor, où Léni nous attendait déjà depuis 24h. A l'arrivée, pas de surprise, un tricycle pour San Juan et l'hôtel où j'avais séjourné la première fois, Czar's Place, le moins cher de l'île mais qui m'avait séduit.

A moto...
Comme la dernière fois, nous avons loué des motos et des scooters, après avoir longuement discuté de qui allait conduire et avec qui. Au moins, personne ne s'est battu pour conduire et nous avons trouvé le parfait compromis. L'après-midi avançant à grande vitesse, et la plage à l'arrivée nous ayant appâté, nous sommes partis pour Kasaguan Beach, une petite plage perdue au sud-est de l'île et complètement déserte. Nous sommes partis tout doucement, sans brusquer les conductrices parfois novices et nous sommes arrivés pas très loin de l’embranchement pour atteindre la plage. Juste avant, nous avons demandé le chemin à des habitants mais malheureusement, Steffie et Léni, qui fermaient la marche, n'ont pas réussi à redémarrer et sans nous soucier, nous avons tourné sans qu'elles nous voient. Notre erreur remarquée, nous nous sommes arrêtés, et laissant Arrie (avec qui je conduisait) sur le coté de la route, je suis parti en solitaire à leur recherche sur la grande route. Je roulais à 30-40 km/h et puis patatra, un gros trou que je n'ai pas eu le temps d'éviter m'a projeté sur le chemin plein de petits gravillons. J'étais seul au milieu de la campagne, avec des blessures pas trop profondes, mais un peu sanglantes quand même, avec aucun réseau sur mon portable et avec une moto qui ne démarrait plus et qui commençait à fuir. Je suis allé cherche de l'aide dans une maison à quelques mètres de là et là bas, mon portable a remarché et une vieille 'Lola' philippine m'a offert du savon et l'eau pour laver mes blessures et un homme a accouru avec de la bétadine. En même temps, les filles qui n'étaient pas trop loin m'avaient rejoint et m'ont aidé à nettoyer mes blessures. 
Steffie et Léni n'étaient toujours pas là, pendant que les filles les attendaient désespérément sur le bord de la route, Sara m'a conduit au petit hôpital de Lazi, la ville la plus proche. Il faut imaginer un petit hôpital (qui ressemble plus à un mini-centre de santé) sur une petite île un peu perdue dans les Philippines. Une petite sale, un lit très fin, une table et une chaise en bois pour le blessé que j'étais. Ensuite, quelques compresses de désinfectant et de bétadine et me voilà tout pansé. Les deux filles perdues n'étaient toujours pas là et ne répondaient toujours pas et comme le soleil se couchait, nous sommes rentré à l'hôtel sans avoir vu la plage. Surprise, Steffie et Léni n'étaient pas là, et elles sont rentrée 30min plus tard, un peu sous le choc car elles se sont perdues dans la nuit sur une île inconnue pour elles et Léni s'était bien brûlé sur le pot d'échappement. 
Le groupe enfin au complet!
Les burgers de chez Russel
Heureusement, pour oublier toutes ces petites mésaventures, nous sommes partis manger dans notre petit village et nous avons fini sur la place, dans un petit resto qui ne payait pas de mine, mais qui était fantastique! Le propriétaire, Russel, ainsi que sa famille, étaient adorables et ils nous ont invité le lendemain pour une petite virée sur la plage.






Pique-Nique time!
Le lendemain, nous sommes partis pour les chutes d'eau et encore une petit pépin car la moto de Steffie, défectueuse la veille, a encore rendu l'âme au milieu de la route. Tiff et moi avons donc attendu avec elle un petit support technique et nous avons finalement atteint les magnifiques chutes, croisant le reste de la bande qui repartait à San Juan retrouver Russel pour acheter nos provisions. Le pique-nique sur la plage n'a finalement fini qu'à 17h devant un très beau coucher de soleil. Au menu: poisson grillé directement sur le feu, nouilles avec des légumes et du pork adobo bien philippin et baignade pour tout le monde sauf les Gailly, soit blessés, soit paresseux. (à vous de deviner!)
Sur le plongeoir

Arrie dans les chutes d'eau


Salagdoong Beach
Très à plaindre la petite Sara!
N'ayant pas trop eu de temps de faire tous le voyage prévu, la troisième journée devait être celle du grand tour de l'île. Tout d'abord, la plage que nous n'avions pas atteinte le premier jour, puis un repas dans un petit resto philippin puis une autre plage où les plus courageuses ont sauté d'un bien haut rocher. C'était un peu frustrant de ne pas pouvoir se baigner mais le soleil était au rendez-vous et les paysages sont assez beaux. Nous avions ensuite prévu d'aller sur la montagne pour voir un sanctuaire de papillons mais Steffie s'est soudain sentie très malade et nous avons dû nous arrêter. Ducoup, nous n'avons pas eu assez de temps et nous sommes partis faire le reste du tour de l'île en moto et profiter des beaux paysages avec le coucher de soleil. Nous avons fini de nuit et nous sommes allé directement chez Russel pour manger un dîner encore meilleur et énorme que jamais. Après ça, une Live Band dans notre hôtel, comme tous les vendredis soir, qui est un peu l'endroit branché pour sortir le week-end. Pas mal de monde et même pas mal de français (des touristes, beurk!) dont même un qui venait du Cap Fréhel!
La disco à l'hôtel
Le dernier jour, je me suis levé à 7h avec Arrie pour aller réserver nos tickets de bateau à Siquijor Town et ensuite, le réveil tardif du reste du groupe nous a suffit pour combler le temps jusqu'à notre bateau. 
Nous sommes revenus le 24 au soir à Manille, pour fêter ça à la maison avec les autres, mais ça, c'est une autre histoire! (demain peut-être, je vous la raconterai!)

Un Joyeux Noël à tout le monde et si vous voulez retrouver la lettre de Noël des Gailly, la traditionnelle "Masalina News", cliquez ici!