Welcome to Tagbilaran City |
Notre destination: BOHOL, île faisant partie de l'archipel des Visayas, et considérée comme étant une des perles des philippines. Ses différents attributs seront discutés plus tard.
A l'arrivée, dans le minuscule hôtel de Tagbilaran, un chauffeur de l'hôtel que j'avais réservé nous attendait. Un minuscule trajet de 5min et nous voilà à El Portal Inn, très sobre mais très propre et pas trop cher, et avec un personnel très sympathique!
C'est d'ailleurs eux qui nous conseilleront pour le programme de la soirée, passée à Alona Beach, sur l'île touristique voisine, Panglao Island. Une plage de sable fin comme on les voit sur les cartes postales, mais peu propice à la baignade, son utilité étant plutôt réservée comme point de départ pour la plongée. Malgré tout, le soir, les nombreux restaurants et resorts coûteux animent la plage, rendant la petite ballade au bord de l'eau fort agréable.
Coucher de soleil sur Alona Beach |
Même pas peur! |
Le lendemain, réveil assez tôt et après quelques délicieux pancakes à l'hôtel, un van nous emmène tous les 9 pour la journée, pour voir les délices touristiques de Bohol. Tout d'abord, c'est dans un mini-zoo où nous allons, où il y a un petit singe, des oiseaux, mais surtout un gigantesque python de 10mètres. Un peu effrayant vu comme ça, mais c'est juste une grosse bête comme les autres, et certains touristes farouches s'asseyent même dessus pour prendre la photo souvenir.
Mignon petit tarsier! |
Après ça, changement d'échelle pour une visite d'un centre animalier réservé aux tarsiers, les plus petits primates au monde, présents quasiment que sur cette île, devenant ainsi une attraction (et un trafic) majeure. Du haut de leur 15cm, ils sont difficiles à apercevoir mais très charmants avec les yeux tous ronds et leurs tous petits doigts!
Prêts à naviguer (et à se goinfrer!) |
Ensuite direction la Loboc River, pour une croisière-déjeuner. Sur une sorte de plate-forme flottante tractée par un petit bateau à moteur, le buffet à volonté nous a plus que rempli la panse et nous voilà arrivés dans un petit village censé être d'une tribu traditionnelle, mais qui était plus un attrape-touristes. Des philippins un peu plus bronzés que d'habitude, des culottes en paille qui cachent des boxers, des gros lézards pour prendre des photos et des enfants qui crachent du feu. Rien de bien intéressant mais bon, les paysages sur le bateau restent magnifiques.
Un passage sur un pont suspendu et retour de la bande des 9 dans le van pour grimper les Chocolate Hills, qui tient une grande part de responsabilité dans le succès de Bohol. Ces collines, appelées ainsi en référence à leur couleur brune lors de la saison sèche, s'étendent sur des kilomètres et sont un phénomène géologique assez surprenant. Bref, un panorama très authentique malgré le côté très touristique du lieu.
LA photo du voyage, les 9 devant les Chocolate Hills |
Le soir, l'hôtel nous conseilla un hôtel pas très loin pour aller boire un verre, et après un voyage cahoteux dans les rues sombres de Tagbilaran, nous avons découvert une grande piscine, et une scène où un groupe chantait à tue-tête. Soirée parfaite avec une eau plus chaude que l'air (c'est pour dire!) et de la bonne musique. Le retour fut un peu plus chaotique car l'hôtel était un peu excentré mais après une petite marche, nous avons trouvé un tricycle qui a fait 3 aller-retour jusqu'à l'hôtel.
Carte postale bien réelle (la preuve par les nuages) |
Enfin, dernière activité touristique pour nous, avec la visite de l'Hinagdanan Cave, une grotte souterraine dotée d'un petit étang et de nombreuses chauves-souris. Rien d'extraordinaire mais pas déplaisant non plus! Un Macdo plus tard, nous voilà dans un bar-karaoké assez précaire, au milieu d'une famille philippine qui chantait beaucoup (trop?) en philippin, assez en tout cas pour nous faire repartir à l'hôtel et regarder la victoire de Djokovic contre Nadal, au plus grand désespoir de notre ami Felipe.
Le retour fut tranquille, le taxi aussi, et c'est dans notre cher et tendre restaurant Ken Afford que nous mangeons pour célébrer notre retour à la maison (et oui, on se sent chez nous!).
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